«La pensée pense ce qui la dépasse infiniment»




2010-05-29

nada.

Aucune illumination. Aucune révélation. Que ce nada béant qui s'ouvre à mon passage, mais qui pourtant ne se referme pas sur moi. Étrange...

Au contraire, le nada est tendu vers l'extérieur, il part de moi pour s'ouvrir vers l'infini.
Un nada sans mat, mais avec le vent dans les voiles.
Propulsée...

Une liberté sans ancrage ni fin qui ouvre la voix d'un champ musical improvisé.
Un hymne dissonant: nada, nada, nada.

Un sourire plus large que le ciel.

Me voilà.
Devant rien.